dimanche 30 novembre 2008

Le Dominion

Dites-donc, vous croyez-pas qu'avec la crise politique à Ottawa, ça serait le temps pour le Dominion du Canada de changer de système politique ?

Du genre, devenir une république, une vrai ? Plus de représentants de la Reine, ni son visage sur notre monnaie, un législatif et un exécutif qui ne siègent pas au même endroit, l'exécutif n'étant hyper centralisé, de véritables élections à date fixe couplées de proportionnelles ?

Ce qui nous permettrait de faire la même chose ici, au Québec. Je sais, je rêve en couleurs, ça obligerait Harpeur et ses conserves à mettre la reconnaissance de la nation québécoise dans la constitution... sans oublier toutes les nations qui composent les Premières Nations, ainsi que les Inuits, lui qui refuse toujours de signer la déclaration de l'ONU concernant les droits des populations autochtones...

Hey ! J'ai le droit de rêver, non ?

Ménage à trois !

Ça y est, je suis démasqué ! En fait, je me suis démasqué moi-même en nomment ce blog "L'espion de Jupiter", mais cette fois-ci, il s'agit d'autre chose.

J'ai rendez-vous avec Vénus en ce dimanche. Eh oui ! "Chanceux", me ditez-vous. C'est sans compter demain soir, lundi, lorsque Luna se joindra à nous !

C'est vrai ! Ils en ont parlé dans le Devoir !

samedi 22 novembre 2008

Les 12 sexes de Jupiter

Non, Jupiter n’avait pas 12 sexes… Enfin, pas le dieu, mais la planète. Non, pas la planète en tant que telle, mais les habitants de cette-dite planète. Les Jupitériens, qu’on appelle. Et j’en fais parti. Je suis un élément de ces 12 sexes. Bon, vu que personne ne comprend, je vais essayer de clarifier les choses.

Il y a trois grandes catégories, dont deux que les terriens connaissent. Tout d’abords, ceux que l’on qualifieraient de « masculins », ensuite celles définies comme « féminins », et enfin, celui qui n’est connu que dans l’imaginaire d’auteurs de science-fiction, les « androgynes ».

Dans la catégorie « masculin », il y a 4 genres différents, 3 étant incompatibles entre eux procréativement parlant. J’en fais partie. Le quatrième peut autant procréer entre eux, avec les 3 autres masculins et la prochaine catégorie. Ensuite, les « féminins » comptent 5 genres différents. Seulement deux ne peuvent procréer entres eux, mais sont compatibles avec les genres masculins. Les 3 genres féminins restant peuvent procréer avec tout le monde, sauf les « androgynes ». Ces derniers sont, comme on les appelle chez nous, des « autosexuels ». Ils ne peuvent procréer qu'avec eux-mêmes, donc incompatibles avec tout le monde.

La raison de cette diversité provient de notre évolution. Pendant que vous, terriens, vous vous terriez dans des cavernes à crier « Bâton » à tour de bras, nous nous entremettions sans arrêt. Notre biologie étant plus sensible aux agressions et événements extérieurs à notre corps, nous avons développé à ce moment de nouveaux sexes et de nouvelles interactions.

Sans oublier notre âge, dont le processus est très différent de celui des terriens. J’ai 34 ans, j’ai l’air de 34 ans, mais en fait j’ai 403 ans… Et les habitants sur nos 63 satellites sont encore plus âgés… Mais ça, c’est un autre sujet.

dimanche 16 novembre 2008

La course à l'Obama

Et voilà, tout le monde voit un Obama dans son parti !

Pathétique...

P.S. : Et dire qu'Obama a été élu à cause de l'argent et du vote ethnique ! Mais dans ce cas-ci, y'en a pas d'problème...

La chute du Mur

Le Mur de Berlin ? Non. Celui d'Israël ? Non plus. Ni celui qui tente d'empêcher les immigrés illégaux du Mexique vers les États-Unis. Tous ces murs sont physiques, tangibles, fait de béton, de grillages métalliques ou autre. Malheureusement, un seul de ces murs n'est plus ; celui qui tomba officiellement le 9 novembre 1989, démantellement qui se termina en novembre 1991, et qui réunifia les deux Allemagne.

Le dernier mur en date qui a tombé, et qui je l'espère n'est pas le dernier, est celui de New York. Oui, New York. Et on le nomme Wall Street ! La crise financière, la crise des spéculateurs et tout ce qu'ils corrompent, et j'inclurai même la crise politique (celle qui nous donne des taux de participation de plus en plus bas, accompagnée de politiciens insipides), tous ces éléments nous aurons prouvé une chose : le système capitaliste de fonctionne pas, point final.

Je sais, je vois déjà les conserves paternalistes libertariens adeptes du néolibéralisme qui se pointent avec tous leurs arguments, toutes leurs excuses et leurs projections. C'est le temps pour vous de faire votre examen de conscience et d'admettre vos torts.

Bon, maintenant que le Mur de l'extrême gauche est tombé au début des années 90, et que celui de l'extrême droite est sur le point d'être du passé, est-ce qu'on peut se bâtir une magnifique cabane au centre ?

Mais surtout peut-on véritablement apprendre de nos erreurs ?

vendredi 14 novembre 2008

Reach for the stars !

Étant donné mes origines extraterrestres, mais intrasolaire, nous Jupitériens connaissons depuis longtemps l'existence de planètes hors du système solaire qui est le nôtre. Aujourd'hui dans Le Devoir, un article de Pauline Gravel fait mention d'une découverte extraordinaire : les terriens peuvent maintenant observer directement des planètes extrasolaires. Et cette découverte est le produit de chercheurs québécois.

Je vois déjà la suite dans ma tête. Bientôt, ils découvriront d'autres géantes gazeuses, de nouvelles planètes telluriques, les voyages spaciaux se démocratiseront, les prix diminueront et finalement, je pourrai retourner chez moi !

C'est une très grande nouvelle... enfin, pour moi.

mercredi 12 novembre 2008

Conte polynésien 2 - Le tatouage

Sur le site www.thtatto.com, on nous résume le mythe qui a mené à la création du tatouge à Tahiti. Voici leur condensé :

À Tahiti, selon une tradition locale, la pratique du tatouage serait d'origine divine : durant le Po (période obscure), elle aurait été créée par les dieux fils du dieu Ta'aroa, Mata Mata Arahu (qui imprime avec du charbon de bois) et Tu Ra'i Po (qui réside dans le ciel obscur). Ces deux dieux faisaient partie du groupe des artisans avec Taere, un dieu d'une grande habileté, et Hina Ere Ere Manua (Hina au caractère impétueux), la fille aînée du premier homme, Ti'i, et de la première femme. Hina.

En grandissant, Hina Ere Ere Manua devint Pahio et fut recluse dans un endroit clos, sous la surveillance de sa mère, pour préserver sa virginité. Mais les deux frères Mata Arahu et Tu Ra'i Po, décidés à la séduire, inventèrent le tatouage, s'ornèrent du motif appelé Tao Maro Mata et réussirent ainsi à l'arracher au lieu où elle était jalousement gardée : car, poussée par le désir de se faire tatouer, Hina Ere Ere Manua réussit à tromper la vigilance de sa mère et fut finalement tatouée.

Telle est donc l'origine divine du tatouage. Au début, il fut pratiqué pour les fils du dieu Ta'aroa, la principale divinité tahitienne. Ces derniers l'enseignèrent aux hommes qui, trouvant cette pratique extrêmement décorative, en firent abondamment usage. Les deux fils du dieu Ta'aroa, Mata Mata et Tu Ra'i Po devinrent donc les dieux du tatouage. On invoquait toujours ces illustres prédécesseurs avant d'entreprendre un tatouage, afin que l'opération soit parfaite, que les dessins se révèlent agréables à l'oeil. En souvenir de cette légende, on conservait les figures des deux dieux dans les Marae où des Tahu'a, les experts pratiquaient cet art. Il s'agit d'une forme de culture traditionnelle qui s'est maintenue telle quelle dans nos îles d'autant plus qu'aucune influence n'a pu en altérer les méthodes ni la manière d'appliquer les dessins sur la peau.


Marae : Plate-forme construite en pierres sèches où se déroulait l'ancien culte polynésien, associé souvent à des cérémonies culturelles, sociales et politiques. C'est l'espace culturel, social et politique de la société polynésienne pré-européenne. (Source : Wikipédia)

Tahu'a : Prêtre, spécialiste, expert. (Source : Dictionnaire Tahitien-Français de l'Académie Tahitienne)


lundi 10 novembre 2008

La partie de baccara

La compagnie d'assurances AIG se fera encore aider. Ajoutant un petit 40 milliards à l'aide envoyée à cette compagnie, portant le total de cette aide à 150 milliards, on est en droit de se demander la question suivante : Il est où le plan de sauvetage pour les consommateurs ?

Quand on sait que Golden Sachs, Morgan Stanley, Citigroup, et al. ont participés au financement de la campagne d'Obama, mais ils ont aussi donné au sortant, Bush Junior, en 2004.

Que reste-t-il de nos avoirs ? Les néo-cons libertariens s'en foutent, ils s'entraident avant même de descendre à la base. Et quand ils sont rendu à la base, aux gens comme vous et moi, comme les citoyens états-uniens qui peinent à joindre les deux bouts, ils se présentent aux élections !

Source

samedi 8 novembre 2008

Conte polynésien 1 - Le pêcheur et l'homme d'affaires

À chaque endroit sur le globe se trouve une société qui a défini et a été défini par son environnement. Malheureusement, presque tout le globe a été victime d'un impérialisme ou un autre. Autrefois, les « colonisateurs » européens arrivaient avec leurs « lumières » et aujourd'hui, les États-Uniens débarquent avec leurs propres lumières.

Cependant, il n'y a pas eu que de mauvaises choses. L'écriture a permis aux traditions orales de mettre sur support papier (ou autre) leur histoire, leurs traditions, et les rendre accessible à tous pour la postérité.

Le conte suivant en est un. Malheureusement, je n'ai plus l'information concernant la source de ce conte polynésien, mais la morale est délicieuse.


Dans un petit village d'une petite île de Polynésie, un homme d'affaires de passage se promène au bord du lagon. Un pêcheur dans sa pirogue rentre du large par la passe et vient accoster sur la plage. Plusieurs grands thons se trouvent au fond de l'embarcation. L'étranger admire la taille et la qualité des poissons et complimente le pêcheur polynésien, puis lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.

- Pas très longtemps, répond le pêcheur.

- Mais alors, pourquoi n'êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? demande le vacancier. Le Polynésien lui répond que ces quelques poissons suffiront amplement à subvenir aux besoins de sa famille.

Le visiteur demande alors :

- Mais que faites-vous alors le reste du temps ?

- Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons un peu de bière et jouons de la guitare. J'ai une vie simple, mais bien remplie.

Le Popa'a (étranger) l'interrompit :

- Écoutez ! Je suis diplômé de l'École des Hautes Études commerciale, j'ai même suivi un stage à l'ENA, donc un homme éduqué. Je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus grand bateau. Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième, et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une véritable flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l'usine, mieux encore ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Papeete, puis peut-être Paris, d'où vous dirigeriez toutes vos affaires.

Le Polynésien réfléchit, puis demande :

- Combien de temps cela prendrait-il ?

- 15 à 20 ans, réplique l'homme d'affaires.

- Et après ?

- Après ? Mais c'est là que ça devient intéressant, annonce le conseiller, triomphant. Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et c'est alors que vous gagnerez des centaines de millions !

- Ah ! Des centaines de millions !!! Mais après ?

- Alors, voyons, vous pourrez prendre votre retraite, habiter tranquillement dans un petit village au bord du lagon, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, puis faire la sieste et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec les amis qui vous restent.


J'ai toujours le sourire aux lèvres quand je lis ce conte.

P.S.: Si vous connaissez l'origine de ce conte, il me fera plaisir d'ajouter la source ici.

vendredi 7 novembre 2008

Superbanane

En faisant une recherche sur la banane (ne me demandez pas pourquoi !), je suis tombé sur un post du forum sur le site Doctissimo concernant les bienfaits nutritionnels de la banane.

- Vitamine C, anti-fatigue et anti-infectieuse
- Vitamine B1 pour les sportifs
- Vitamine B2, bonne pour le foie et le sang
- Vitamine A, qui renforce le système immunitaire, protège la vue et la peau
- Riche en potassium et en sodium
- Anti-anémique avec son fer et son cuivre
- Calcium
- Magnésium
- Phosphore
- Iode, qui contribue au bon fonctionnement de la glande thyroïdienne
- Excellent coupe-faim

C'est-ti pas beau ça ? En tous cas, cette liste-là ressemble beaucoup à ce qu'il me manque...

Lien vers le message en question
(Je n'ai aucune idée sur la valeur des informations de ce message, cependant. Si quelqu'un peut me confirmer ces infos, ça serait bien.)

Petite patate

2008 se termine bientôt et nous avons oublié que cette année a été l'année internationale de la pomme de terre !

Honte à nous !

Sur une note plus sérieuse, si ce n'est déjà fait, on devrait inclure ce turbercule sur la liste des aliments équitables.

Site officiel de l'année internationale de la pomme de terre

Te Ao Maohi

Ah, le monde Maohi et sa culture. La Polynésie Française. Pour ceux qui me connaissent, ils connaissent également l'attrait que ce coin du monde a sur moi. Avec ces billets, j'essayerai de vous transmettre mon admiration.

Pour débuter, voici une jeune chanteuse qui interprète une chanson qui, je crois, en est une traditionnelle. Mes recherches ne m'ont pas permis d 'apprendre tout le contexte qui entoure cette pièce, à part le fait que c'est une reprise d'une vieille chanson. S'il y a des personnes qui peuvent me renseigner là-dessus, ils sont les bienvenus.

Artistes :
Kaipolani Amaru - voix
Michel Poroi - guitare

jeudi 6 novembre 2008

Qui est cet espion de Jupiter ?

Qui suis-je ? Rien de bien compliqué. Je suis un espion envoyé sur Terre à grands coups de pieds au derrière dans le but de trouver la recette de la glace...

Je vous épargne mon vrai nom, impossible à comprendre avec une oreille humaine ou à écrire avec les claviers que vous utilisez. Mes employeurs, que je pourrais traduire librement par Information Systémique Hiérarchisée (a.k.a. ISH), l'équivalent de la CIA sur Jupiter, m'ont non seulement laissé ici, mais ils en ont rajouté en me demandant la recette de l'eau ! Ensuite, plus aucune communication...

C'est pour cette raison que j'ai commencé à travailler dans le domaine télévisuel. Espérant utiliser la technologie pour entrer en contact avec la ISH, grand mal m'a prit quand le HD apparut, annonçant pratiquement la fin des ondes hertziennes. Ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai réalisé que j'aurais du me faire embaucher par la NASA...

Donc, je suis ici. Qu'est-ce que j'ai de mieux à faire que de vous observer, terriens ? Par grand chose, à bien y penser. Alors, préparez-vous bien, moi et mes grands chevaux, nous arrivons !

Ô bama !

Enfin ! Les républicains ne seront plus au pouvoir aux US of A à la fin janvier 2009. Après une campagne interminable, Barack Obama sera le 44e Président des États-Unis. Une page d'histoire s'est écrite, mardi dernier.

Là où j'ai un problème, c'est l'émotivité liée à son élection. Oui, c'est super si un noir est Président. C'est super si ce Président peut vraiment changer les choses pour le meilleur. Mais peut-on revenir sur Terre ? Même si c'est Obama qui a été élu, ça sera toujours le Président et ça sera toujours les États-Unis.

Le Parti démocrate est à peine un peu moins à droite que le Parti républicain et Obama a des comptes à rendre envers ceux qui l'ont financé. Sans oublier la politique classique du gouvernement états-unien : ingérence dans les politiques internes de pays souverains, culture militaire sans égard au parti au pouvoir, et même crimes contre l'humanité (faites des recherches sur les activités états-uniennes en Amérique latine durant les années 70-80).

Je terminerai sur deux citations tirées du discours de victoire d'Obama :

To all those watching tonight from beyond our shores, from parliaments and palaces to those who are huddled around radios in the forgotten corners of our world – our stories are singular, but our destiny is shared, and a new dawn of American leadership is at hand.

Eh oui ! Le soi-disant leadership américain perdurera... Et Obama a terminé son discours ainsi :

God bless you. God bless the United States of America !
Au fait, comment Georges W. Bush a-t-il terminé son discours de la victoire en 2004 ? De cette manière :

God bless you. And may God bless America.

(source : American Rhetoric)

Tant mieux s'il apporte le changement espéré, mais je vous laisse tirer vos propres conclusions...

Nouveau blog et nouveau blogueur

Pourquoi un blog ? J'en ai aucune idée ! Peut-être parce que ça permettrait à ceux, sur Jupiter, qui m'ont oubliés d'entrer en communication et me rapatrier... enfin, si c'est ce qu'ils veulent !

Et je vais bloguer sur quoi ? Sur rien en particulier, mais sur tout en général. Alors, voyons ce que ça donne.